Processus ou technologie; la poule ou l'oeuf?
Nous vivons actuellement dans une ère de perpétuels changements, où l’amélioration de la performance opérationnelle est une question de survie. À cet égard, la capacité organisationnelle à suivre la cadence de l’évolution technologique, par exemple l’industrie 4.0 étant très à la mode, pose de grands défis.
Prenons par exemple la gestion des actifs d’entreprise, notamment les équipements, les bâtiments et les outils. Il serait fort approprié de déployer un applicatif capable de gérer, entre autres, les bons de travail pour la réparation ou la maintenance, leur cycle de vie, leur géolocalisation. En effet, ne serait-il pas formidable si toutes les données relatives à ce domaine de gestion étaient consolidées dans une solution technologique, capable de s’intégrer aux autres composantes de l‘organisation comme les modules financiers et d’approvisionnement ? Ces solutions existent. Mentionnons simplement la solution Maximo d’IBM.
Par où commencer ?
Un trop grand nombre d’entreprises commettent l’énorme erreur d’aborder ces décisions sur des critères principalement technologiques, et ce, sans trop de considération pour la principale constante de tout changement, c’est-à-dire le processus. Or, peu importe si l’exécution est manuelle ou automatisée, on ne peut le négliger. Il va de pair avec l’implantation d’une nouvelle technologie.
Sans celui-ci, la technologie mise en place ne fonctionne pas; au contraire d’un processus, pouvant toujours fonctionner sans cette dernière !
Ne répétons pas les mêmes erreurs!
Seule l’implantation de la technologie ne permet pas de gagner en matière d’efficience et d’efficacité de façon significative. En fait, bien que les solutions aujourd’hui offertes sur le marché soient de moins en moins coûteuses, les budgets de projets technologiques ne cessent d’augmenter. Pourquoi?
Cela s’explique par le fait qu’habituellement, les organisations se servent des nouvelles technologies pour tenter de reproduire les processus actuels, empreints de gaspillages. Pour y parvenir, ces dernières dépensent des sommes colossales en personnalisation de solutions. Cette situation met ainsi en péril tout le potentiel d’intégration avec les autres applications et les gains opérationnels nécessaires à leur longévité.
Enfin, retenons que pour tirer profit du plein potentiel des applications technologiques, il faut tout d’abord penser aux processus. De cette façon, il est pertinent de profiter d’un projet technologique pour les revoir et les simplifier, voire même en faire table rase. On peut ensuite décider d’implanter les processus les plus performants et ceux qui sont standardisés, étant déjà intégrés aux applicatifs. Voilà un gage d’amélioration de la performance opérationnelle!