Applications analytiques
Article publié sur le site lesaffaires.com
Le Groupe Créatech
Mieux exploiter les ERP
Plusieurs organisations ont mis en place des progiciels de gestion intégrés de type ERP (« Enterprise Resource Planning »). Bien implantés, et avec l’aide de spécialistes compétents, ces logiciels sont sans égaux pour gérer les activités quotidiennes.
S’ils excellent à traiter les données transactionnelles, les systèmes ERP offrent cependant peu d’information structurée et condensée pour aider le gestionnaire à prendre des décisions éclairées.
Les systèmes décisionnels
Les systèmes décisionnels sont les instruments idéaux pour rendre les ERP vraiment utiles au gestionnaire. Ce sont des tableaux de bord de gestion qui, en un coup d’œil, donnent l’état des principaux indicateurs de performance ainsi que les tendances fondamentales, comme dans une automobile ou un avion. C’est ce que l’on appelle couramment en anglais une « balanced scorecard ».
Les systèmes décisionnels sont faits pour répondre à des questions comme celles-ci :
- Les ventes sont-elles à la hausse ou à la baisse?
- Quelles sont les régions, districts et représentants qui se détachent de la masse, dans un sens comme dans l’autre?
- Quel sera l’impact sur la rentabilité si cette tendance se maintient?
Pour répondre rapidement à des questions, pour expliquer les symptômes découverts, pour connaître les faits sous-jacents et pour analyser l'information d'une manière flexible et efficace, il faut des logiciels d'analyse multidimensionnelle. Ces logiciels possèdent la capacité de triturer en toute sécurité l'information dans tous les sens en fonction de ses dimensions : le temps, les budgets, les produits, les canaux de distribution, etc.
Les bons systèmes décisionnels permettent également le forage vers le détail et même jusqu'aux données transactionnelles, s'il le faut.
Les applications analytiques
Reposant sur des entrepôts de données afin de protéger les systèmes transactionnels de modifications et requêtes intempestives, les systèmes décisionnels sont souvent conçus sur mesure. S’ils sont bien conçus et mis en œuvre, ils peuvent parfaitement répondre aux besoins du moment.
Cependant, bâtir des systèmes sur mesure peut s’avérer une opération longue, risquée et coûteuse. Conséquemment, une nouvelle génération de progiciels est en train de s'imposer : les applications analytiques. Ces outils de gestion innovateurs résolvent enfin la question du « faire » ou « faire faire » en permettant la mise en place accélérée de systèmes décisionnels « tout faits » dans des domaines comme les ventes, les finances ou la chaîne d'approvisionnement.
Aller plus vite et plus loin
Combien rapidement peut-on mettre en œuvre une application analytique standard? En aussi peu que deux mois. Un développement sur mesure, pour sa part, prendrait typiquement de 3 à 6 mois, présenterait des risques supplémentaires, exigerait beaucoup de temps des gestionnaires et coûterait souvent plus cher.
Les applications analytiques permettent donc d'aller plus vite mais également plus loin que les concurrents, car elles offrent de riches fonctions standard. Par exemple, on y trouve de nombreux indicateurs de performance et rapports de gestion qui sont pensés en fonction des meilleures pratiques d'excellence. Alors, pourquoi réinventer la roue quand d'excellentes applications analytiques existent et s'intègrent sans peine à plusieurs logiciels ERP connus?
Architecture d'une application analytique
Les principaux composants d'une application analytique sont typiquement les suivants :
(cliquez sur l'image pour l'agrandir)
Une solution en moins de deux mois
Avant d'envisager le développement d'un système décisionnel sur mesure, il faut donc évaluer la possibilité d'utiliser une application analytique standard. Même s'il faut y ajouter certaines fonctions pour répondre à des besoins spécifiques, le gain de temps et d'argent peut être considérable.
Néanmoins, le bénéfice le plus important consiste sans équivoque à dépasser la concurrence, en allant plus vite et plus loin, tout en se concentrant sur la mission première de l'organisation, plutôt qu’en tentant de réinventer la roue.